La réécriture de la mythologie et la relecture de la modernité chez Jean Echenoz
Autoři | |
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Rok publikování | 2016 |
Druh | Kapitola v knize |
Fakulta / Pracoviště MU | |
Citace | |
Popis | Comme il s’ensuit de la délimitation de la pratique intertextuelle, si ce n’est de l’absence de cette délimitation, toute reprise du mythe littéraire n’implique pas seulement un travail sur le schéma abstrait du mythe, mais aussi la citation, l’imitation et transformation des textes littéraires qui ont déja raconté ce mythe. Jean Echenoz inscrit a sa maniere ses romans dans cette catégorie générale et procede par une relecture ludique de l’écriture hypertextuelle, celle qu’il faut appeler justement par le nom de palimpseste, car un texte premier a été gommé pour etre par la suite reconstitué au milieu d’un autre texte. Le Méridien de Greenwich, premier roman de la plume échenozienne, donne, des son ouverture, libre cours a une « mythocritique », c'est-a-dire a une réinterprétation de la mythologie. Or cette relecture de la robinsonnade est fortement marquée par des torsions qui impliquent automatiquement un second degré, voire un troisieme degré, si l’on considere les réécritures des récits d’aventures insulaires effectuées au cours du XXe siecle comme des représentants du second. Dans la présente communication, je propose de regarder de plus pres le processus d’érosion qui affecte la réécriture mythologique chez l’un des représentants de la littérature dite d’extreme contemporain et de réfléchir sur les raisons d’une telle attitude de la réécriture. |
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